La globalisation oblige-t-elle les États à intervenir davantage?
Nous nous demandons si les pays dont l'économie est très ouverte (du point de vue réel ou financier) ont des États qui intervienn ent davantage dans l'économie ( dépenses publiques, particulièrement de pro tection sociale, plus élevées; taxation plus faible des revenus du capital e t des profits des entreprises; politiques redistributives de plus grande taille)  ; L ’ idée e s t que, dans une économie très globalisée  : il existe des perdants de la globalisation ( avec la concurrence par les coûts salariaux, la p erte d’emplois industriels) qui impose d ’ avoir davantage de protection sociale, da vantage de dépenses publiques, pour soutenir la situation de ces perdants de la globalisation  ; davantage de politique s redistributive s pour corriger la hausse des inégalités du es à la globalisation ; la globalisation fait apparaître une forte concurrence pour attirer les capitaux ( financiers, d’entreprises ), d’où la baisse de la taxation des revenus du capital et de celle des profits des entreprises. Mais on observe un seul effet significatif  : une taxation faible des profits quand l ’ ouverture financière est grande.