La pression sociale va être forte en Europe pour accélérer la transition énergétique
Les entreprises, les gouvernements, de nombreux économistes envisagent une transition énergétique qui corresponde à peu près au scénario à 2°C de l’Agence Internationale de l’Energie : économies importantes d’énergie, transition rapide du charbon vers d’autres énergies (dont le gaz naturel), développement des renouvelables et du nucléaire, baisse importante de l’utilisation du pétrole. Mais les opinions publiques, les écologistes, les jeunes, demandent une transition plus rapide. Une transition énergétique plus rapide poserait pourtant des problèmes redoutables : capital très important devenu inutile ( st r and e d assets) ; nécessité d’augmenter considérablement les investissements en énergies renouvelables (production et distribution), et d’associer pour cela secteur public et secteur privé ; problèmes de stockage de l’électricité et de gestion de l’intermittence de la production et de la saisonnalité de la consommation ; caractère peu efficace de cet effort en Europe si les autres pays (émergents, Etats-Unis) ne le font pas.