La « prospérité commune » de Xi Jinping a du sens, du moins en théorie, aussi pour les pays de l’OCDE
Quand on lit les textes de Xi Jinping qui décrivent le contenu de la « prospérité commune » ( concept ressuscité de l’époque maoïste), on trouve les orientations suivantes : éviter la polarisation entre riches et pauvres et l’effondrement de la classe moyenne ; développer la taille du groupe à revenu s intermédiaire s (modèle de revenu en « forme d’olive ») ; corriger les effets négatifs sur la distribution des revenus de la révolution technologique , mais pas en utilisant les politiques d’assistance ni , semble-t-il , la politique fiscale, au contraire , par un partage primaire plus ég alitaire des revenus, par un partage des revenus plus favorable au travail et moins favorable au capital ; lutter contre les monopoles et les hausses déraisonnables des prix des actifs, lutter contre l’utilisation privée des données ; développer les dons privés et le financement privé de soutiens sociaux pour réduire l es disparité s de revenu ; demander aux riches de mener une « vie discrète » , tout en disant qu’il est normal de s’enrichir par le travail. Sans se prononcer sur la manière dont le gouvernement chinois compte réaliser ces objectifs, il faut accepter l’idée que ce concept de prospérité commune a du sens et montre bien les désordres présents du capitalisme.