La question centrale du partage en un effet sur les volumes et un effet sur les prix
Lorsque la demande, pour les biens et services, le travail, les actifs financiers ou immobiliers , augmente, il y a deux effets possibles : une hausse de l’offre correspondante, sans effet sur les prix ; une hausse des prix, si l’offre ne réagit pas. On peut prendre comme exemples : la réaction à une hausse de la demande d’actions (supplément d’émission s d’actions ou hausse des cours boursiers) ; la réaction à une hausse des achats d’immobilier (supplément de construction de logements ou hausse des prix de l’immobilier) ; la réaction à une hausse de la demande de travail (hausse du taux de participation et de l’emploi, ou hausse des salaires) ; la réaction à une hausse de la demande intérieure (hausse de la production et des importations ou hausse de l’inflation) ; la réaction à une hausse de la demande de matières premières (hausse de la production ou des prix). Dans tous les cas, on préférerait avoir la réaction des volumes et non des prix. On a observé, aux États-Unis et dans la zone euro, plutôt la réaction des volumes en ce qui concerne le travail et la demande intérieure, plutôt la réaction des prix en ce qui concerne les actions, l’immobilier et les matières premières.