La question de la destruction de capital
La crise de la Covid et la transition énergétique vont conduire à une importante destruction de capital dans les secteurs où la demande va durablement diminuer ou bien où la nature des biens produits va changer : énergie, automobile, immobilier de bureau, transports, distribution… Il faut donc s’interroger sur les effets d’une destruction du capital : ce n’est pas l’inflation, si la destruction d e capital est associée à un recul de la demande ; c’est, à court terme, le recul du PIB potentiel et du revenu ; c’est la hausse du taux d’épargne avec la perte de richesse ; c ette hausse du taux d’épargne est bienvenue , car il faut aussi qu’il y ait hausse de l’investissement pour accumuler du capital dans les secteurs vers lesquels la demande se reporte (énergies renouvelables, voitures électriques, immobilier résidentiel, distribution en ligne, santé et pharmacie…) ; c’est la hausse du chômage structurel si les salariés qui travaill ai ent sur le capital détruit n’ont pas les compétences nécessaires pour travailler sur le nouveau capital progressivement mis en place.