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Patrick Artus

La question du bien-être si les ménages ont une forte aversion pour le risque

Les ménages de la zone euro ont une forte aversion pour le risque, ce que montre le niveau très élevé de la protection sociale, de la règlementation du marché du travail, et la structure de l’épargne, de la richesse. On souhaite souvent que les ménages de la zone euro prennent davantage de risque , par exemple changent plus souvent d’emploi, créent davantage d’entreprises, détiennent davantage d’actifs risqués ou à long terme. L’objectif de cette évolution est de favoriser le caractère «  schump e t e rien  », innovant de l’économie, l’allocation de l’emploi et du capital aux projets les plus efficaces, s ’ ils sont risqués. Mais faire prendre davantage de risques aux ménages va réduire leur bien-être puisque les ménages ont une forte aversion pour le risque ; il faut alors être sûr que le gain en bien-être obtenu par une prise de risque plus forte des ména ges (hausse de la croissance, de l’innovation) va compenser la perte de bien - être due à une prise de risque supérieure à leurs souhaits des ménages.
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Natixis
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Patrick Artus

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