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Patrick Artus

La zone euro doit-elle aussi, comme les États-Unis, adopter la « théorie de la surchauffe » ?

La « théorie de la surchauffe » décrit les effets positifs du maintien d’une politique forte de stimulation de la demande alors que l’économie est revenue au plein emploi. L’idée est que, si les entreprises sont confrontées à la fois à une stimulation de la demande et à de fortes difficultés d’embauche, elles devront mieux s’organiser pour pouvoir répondre à la demande : gains d’efficacité, embauche de personnes moins employables. Cette théorie est aujourd’hui appliquée aux États-Unis avec une politique budgétaire et une politique monétaire expansionnistes au plein emploi, ce qui semble avoir conduit à un redressement de la productivité du travail et du taux de participation, donc de la croissance potentielle. Dans la zone euro, si la politique monétaire est expansionniste, ce n’est pas le cas de la politique budgétaire. Ce rejet de la « théorie de la surchauffe » dans la zone euro explique-t-il que les gains de productivité y diminuent au lieu d’augmenter ?
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