L’absence d’accélération forte des salaires en fin de période d’expansion a des effets considérables : soft landing et non récession ?
Dans le passé, en fin de période d’expansion, il y avait accélération forte des salaires et des coûts salariaux unitaires, donc hausse de l’inflation sous-jacente. Ce n’est pas le cas aujourd’hui avec la perte de pouvoir de négociation des salariés (nous regardons les situations des Etats-Unis et de la zone euro). On ne voit donc pas aujourd’hui apparaître le couple baisse de la profitabilité des entreprises – hausse des taux d’intérêt, qui était dû à la progression rapide des salaires, et qui déclenchait les récessions. Aujourd’hui au contraire on a un couple hausse de la profitabilité des entreprises – taux d’intérêt bas, avec les faibles hausses des salaires, qui permet d’espérer qu’il y ait « soft landing » (recul de la croissance vers le niveau plus faible de la croissance potentielle) et non récession.