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Patrick Artus

L’aversion pour le risque a-t-elle des effets sur l’économie réelle ?

La guerre en Ukraine a conduit à une violente hausse de l’aversion pour le risque, dont les effets se voient sur les marchés financiers (recul des indices boursiers, hausse des spreads de crédit). Mais la hausse de l’aversion pour le risque a-t-elle des effets aussi sur les comportements des agents économiques et sur l’économie réelle ? On pourrait s’attendre, quand l’aversion pour le risque augmente : à une hausse du taux d’épargne des ménages ; à une baisse des achats de logements ; à une baisse de l’investissement des entreprises. Si c’est le cas, la guerre en Ukraine aura des effets très négatifs sur la croissance, bien plus importants que les effets mécaniques dus à l’inflation et à la perte de pouvoir d’achat. Dans le passé, aux États-Unis et dans la zone euro, une hausse de l’aversion pour le risque n’a d’effet visiblement , surtout au x États-Unis, que sur l ’ investissement en logement s , pas sur le taux d ’ épargne des ménages o u l ’ investissement des entreprises. I l reste que la nature du risque (une guerre) est aujourd ’ hui différente.
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Natixis
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Patrick Artus

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