Le coût du traitement de la crise par la politique monétaire : la volatilité ?
Aux Etats-Unis et dans la zone euro, les Banques Centrales vont monétiser les déficits publics considérables mis en place pendant la crise du coronavirus. Il faut donc s’interroger sur la nature des coûts que cette progression considérable de l’offre de monnaie va faire apparaître : dans les économies contemporaines, ce n’est plus l’inflation et la taxe inflationniste ; mais c’est plutôt la volatilité des prix des actifs financiers, des taux de change ; en effet, l’excès de liquidité génère des flux acheteurs et vendeurs de grande taille et erratiques des différents actifs financiers et des différentes devises, évolution déjà observée depuis la crise de 2008-2009. La volatilité est bien un coût : une variabilité forte des prix des actifs, de la richesse et des taux de change rédui t le bien être, est un frein à l’investissement, au commerce mondial.