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Patrick Artus

Le maintien d’un bilan de très grande taille pour les banques centrales : quelles conséquences ?

La Réserve fédérale et la BCE ne vont réduire la taille de leur bilan que d’une fraction de sa hausse antérieure (depuis 2008 ou depuis 2020). Le quantitative tightening est de nettement plus faible taille que le quantitative easing . Puisque la taille du bilan de la banque centrale a une influence surtout sur les prix des actifs, il faut donc attendre dans le futur : une pente de la courbe des taux d’intérêt plus faible que dans le passé (l’augmentation de la taille du bilan de la Réserve fédérale depuis 2008 conduit à une baisse des taux d’intérêt à long terme aux États-Unis de 116 points de base  ; celle du bilan de la BCE depuis 2014 conduit à une baisse des taux d’intérêt à long terme sur l’euro de 104 points de base) ; des indices boursiers et des prix de l’immobilier plus élevés que dans le passé, pour une même situation cyclique. Une conséquence défavorable du maintien d’une taille élevée du bilan des banques centrales va donc être l’augmentation des inégalités patrimoniales.
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