Le secteur privé a été prudent, dans les pays de l’OCDE, malgré les politiques monétaires très expansionnistes
Depuis 10 ans, les politiques monétaires ont été très expansionnistes dans les pays de l’OCDE. La conséquence logique de ce choix des Banques Centrales aurait dû être une forte hausse des taux d’endettement, des bulles nombreuses sur les prix des actifs. Mais on observe au contraire que le secteur privé s’est désendetté dans les pays de l’OCDE, que la valorisation des actions n’est pas anormalement forte, et qu’il y a peu de cas de prix de l’immobilier anormalement élevés. Cette prudence du secteur privé des pays de l’OCDE : réduit fortement le risque de crise financière ; mais a rendu peu efficace la politique monétaire très expansionniste, puisqu’elle n’a pas soutenu l’endettement et qu’elle a eu des effets limités sur les prix des actifs (des effets de richesse limités). A la prudence du secteur privé des pays de l’OCDE s’oppose l’absence de prudence du secteur public.