L’effet pervers des taux d’intérêt très bas de la zone euro
On s’aperçoit aujourd’hui que les taux d’intérêt très bas dans la zone euro depuis 2014 ; n’ont pas redressé le taux d’investissement, n’ont pas réduit le taux d’épargne ; mais ont conduit à d’importants mouvements de capitaux de la zone euro vers le reste du Monde, en particulier vers les Etats-Unis. Au lieu de corriger l’excès de l’épargne sur l’investissement, les taux d’intérêt très bas de la zone euro ont dirigé l’épargne de la zone euro vers le Reste du Monde, ce qui est très inefficace.