L’environnement présent (prix de l’énergie élevés, taux d’intérêt réels négatifs, hausse forte des prix des actifs) déclenche des effets redistributifs violents
Nous regardons la situation présente de la zone euro : hausse de l’inflation due essentiellement à la hausse des prix de l’énergie, taux d’intérêt nominaux restant s très bas et en conséquence taux d’intérêt réels très négatifs ; capacité des entreprises à passer leurs co û ts dans leurs prix ; avec les taux d’intérêt réels négatifs , et au-delà des effets à court terme des chocs, hausse forte des prix des actifs (actions, immobilier, valeur des entreprises). Cette situation génère donc de très importants effets redistributifs (de redistribution de revenu) : au détriment des ménages, en particulier des ménages à revenu faible ; mais pas au détriment des entreprises ; au détriment des prêteurs en obligations et en crédit ; en faveur des détenteurs d’actions, d’immobilier…, qui sont in fine les ménages à revenu élevé. Les effets redistributifs posent donc clairement un problème d’équité.