Les Banques Centrales décideraient-elles de ne pas réagir à un choc inflationniste ?
Les Banques Centrales sont toutes passées aujourd’hui à une stratégie de maintien d’une politique monétaire expansionniste jusqu’au retour complet au plein emploi (ce qui peut prendre différentes formes, « l’Average Inflation Targeting », le « Yield Curve Control », le « Spread Control » dans la zone euro). Mais que se passerait-il si l’inflation revenait, devenait nettement, et pas seulement un peu, supérieure à l’objectif d’inflation ? Les Banques Centrales auraient en réalité une incitation forte à ne pas réagir à la hausse de l’inflation. Cette absence de réaction : conduira it à des taux d’intérêt réels encore plus négatifs, donc faciliterait un désendettement rapide ; soutiendrait les cours boursiers, qui pourraient être affectés par le recul des profits si l’inflation vient d’une hausse plus rapide des salaires ; éviterait bien sûr la hausse des paiements d’intérêts sur les dettes et donc la dégradation des situations financières des emprunteurs.