Les Banques Centrales devraient réagir à la chute des marches des actions
La formation des taux d’intérêt par les Banques Centrales (nous regardons la Réserve Fédérale et la BCE) n’inclut pas, dans le passé, une réaction à l’évolution du marché des actions. Pourtant, les reculs violents des cours boursiers, comme celui qui vient de se produire, ont des effets très négatifs sur les économies : réduction de la demande, avec les effets de richesse sur les ménages et sur les entreprises ; surtout , découragement de l’utilisation des actions pour financer l’économie (à la fois en raison de la réaction des investisseurs et de celle des entreprises) ; p erturbation de la mesure de la valeur des entreprises. Il serait donc utile, que, malgré leurs réticences, les Banques Centrales interviennent pour corriger les déviations des cours boursiers quand elles sont clairement anormales.