Les Banques Centrales devront finalement porter tout le stock d’obligations, d’où une croissance sans fin de la quantité de monnaie
Nous regardons les situations des Etats-Unis, du Japon et de la zone euro. Dans les trois cas, les niveaux très élevés des taux d’endettement public forceront les Banques Centrales à maintenir des taux d’intérêt à long terme très bas, et ceci découragera la détention d’obligations par tous les autres agents économiques (non-résidents, banques, investisseurs institutionnels, ménages). La perspective inévitable est donc une situation où finalement les Banques Centrales doivent porter tout le stock d’obligations (les autres agents économiques s’étant reportés soit sur la monnaie, soit sur des actifs à rendement plus élevé), et où la quantité de monnaie (émise en contrepartie des achats d’obligations par les Banques Centrales) devient considérable.