LES BANQUES CENTRALES EN ORDRE DISPERSE
Edito D’un côté, il y a la Fed, qui a déjà augmenté 7 fois ses taux depuis fin 2015 et qui devrait les augmenter à nouveau le 26 septembre (probabilité de 99.8 % selon les futures FF). Elle a aussi réduit la taille de son bilan. De l’autre, il y a la BCE, qui continue de « normaliser » sa politique monétaire au train de sénateur (réduction des achats mensuels nets de 30 Mds à 15 Mds jusque décembre, puis arrêt des achats; pas de hausse des taux avant la fin de l’été 2019). Entre les deux, il y a la BOE qui exploite la moindre opportunité pour augmenter ses taux, mais demeure pétrifiée par le risque de « no-deal » sur la sortie de l’UE. Son comportement sera binaire : très prudent en cas de no -deal, plus agressif si le Royaume Uni bénéficie d’une période de transition.