Les banques de détail peuvent-elles avoir des actionnaires privés ?
Les banques de détail peuvent-elles avoir des actionnaires privés qui réclament une rémunération du capital normale compte tenu du risque pris ? On peut en douter, en effet : la multiplication des récessions rend l’activité de banque de détail très risquée, d’où normalement une rémunération élevée du capital des banques de détail ; les réglementations des banques leur imposent de détenir un capital très important, dont en conséquence le rendement est faible, ce qui est en contradiction avec le point précédent  ; et on voit, en plus, une pression des autorités pour que les banques cessent de distribuer des dividendes, pendant et après les récessions, ce qui rend impossible une rémunération normale du capital. On ne voit donc pa s comment les banques de détail pour raient rémunérer au niveau requis le capital apporté par des actionnaires privé s . Il faut alors qu ’ elle s recherche nt des actionnaires acceptant une rémunér ation plus faible du capital : il ne subsistera it alors que des banques de détail mutualisées ou publiques.