Les difficultés d’embauche conduisent les entreprises à accroître la productivité aux États-Unis : sera-ce le cas aussi dans la zone euro ?
On observe aux États-Unis que quand les difficultés de recrutement sont importantes (de 2017 à 2019 avant la crise de la Covid, aujourd’hui) les entreprises réagissent en faisant des gains de productivité plus importants, ce qui préserve la croissance et évite l’inflation salariale. Peut-on espérer la même réaction des entreprises dans la zone euro ? Quels facteurs pourraient conduire à ce qu’il n’y ait pas cette progression de la productivité dans la zone euro ? Que les difficultés d’embauche soient moins sévères qu’aux États-Unis ; on observe bien que le taux de participation a reculé aux États-Unis et pas dans la zone euro ; que les entreprises européennes aient beaucoup moins le réflexe de se numériser, de s’automatiser, que les entreprises américaines.