Les effets très atypiques de la hausse des prix des matières premières en 2021
Quand on regarde les pays de l’OCDE, on voit que la hausse forte des prix des matières premières a, en 2021, des effets très atypiques : les salaires n’étant plus indexés sur l’inflation, il y a forte baisse des salaires réels ; la faiblesse des salaires réels a empêché que la hausse forte des prix des matières premières ait un effet négatif sur les profits des entreprises ; bien qu’il s’agisse d’un choc d’offre défavorable, les prix des actifs, financiers et immobiliers, ont continué à progresser ; en effet, les taux d’intérêt nominaux n’ont pas réagi à l’inflation , et la forte baisse des taux d ’ intérêt réels a soutenu les prix des actifs. Le choc (hausse des prix des matières premières) a donc été supporté, au niveau macroéconomique, par les seuls salariés.