Les investisseurs devraient se ruer vers les actions, pourtant ils ne le font pas
L’écart entre le rendement des fonds propres des entreprises et le taux d’intérêt à court terme ou à long terme sans risque est important et s’est élargi dans les pays de l’OCDE. L’attractivité pour les investisseurs des actions est donc normalement beaucoup plus grande que celle des obligations ou du cash, et les investisseurs devraient se « ruer » vers les actions. Ce n’est pourtant pas le cas, ce qui explique le retard des cours boursiers par rapport aux bénéfices des entreprises. Il y a donc une forte aversion, peut-être irrationnelle, pour le risque actions, qui décourage les investisseurs d’investir en actions malgré l’excès de ren dement considérable fourni par le capital des entreprises.