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Patrick Artus

Les ménages américains sont-ils toujours aussi sensibles aux prix de l’immobilier ?

La hausse massive du chômage aux Etats-Unis va conduire à une hausse très forte des défauts des ménages sur les crédits immobiliers et à une baisse forte de la consommation et des achats de logements. En 2007-2008-2009, les difficultés des ménages (hausse des défauts, recul de la demande) ont été amplifiées par le fait que le recul des prix de l’immobilier avait arrêté le tirage du revenu (le h ome e quity w ithdrawal ) lié à la hausse des prix de l’immobilier. Peut-on avoir le même mécanisme aujourd’hui ? Les ressources et la situation financière des ménages américains dépendent-elles autant aujourd’hui qu’avant la crise des subprimes des prix de l’immobilier ? On peut observer qu’avant la crise du coronavirus les ménages américains n’ont pas tiré de ressources de la hausse des prix de l’immobilier alors qu’avant la crise des subprimes , le home equity withdrawal représentait 10% de leurs revenus. La sensibilité de l’économie américaine à la crise immobilière est donc réduite, d’autant plus aussi que la titrisation des crédits immobiliers est de beaucoup plus petite taille qu’en 2008.
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Natixis
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