Les ménages et les entreprises savent-ils distinguer la « vraie » richesse de la « fausse » richesse ?
Lorsque leur richesse s’accroît, les ménages normalement épargnent moins ; lorsque leur valeur de marché s’accroît, les entreprises normalement investissent davantage (c’est le « q de Tobin »). Mais il existe deux formes d’enrichissement : le « vrai » enrichissement, lié à la croissance, au progrès technique… le « faux » enrichissement, simplement lié aux politiques monétaires expansionnistes. Si les ménages et les entreprises savent distinguer la « vraie » richesse de la « fausse » richesse, lorsque l’enrichissement vient seulement des politiques monétaires expansionnistes, il ne devrait y avoir ni baisse du taux d’épargne des ménages ni hausse de l’investissement des entreprises. On observe que la « fausse richesse » déclenche les effets de richesse normaux de 1998 à 2000, de 2003 à 2008, mais plus de 2014 à 2019. Cela implique la disparition du canal de la richesse de la politique monétaire.