Les Pays-Bas ont-ils fait des efforts que la France, l’Espagne et l’Italie n’ont pas faits ?
On connaît les réticences des Pays-Bas pour accepter une solidarité avec des pays qui n’auraient pas fait l’effort d’améliorer structurellement leur économie, de mettre en place les réformes structurelles nécessaires. Ces réticences sont-elles fondées ? Nous comparons les Pays-Bas d’un côté, la France, l’Espagne et l’Italie de l’autre en ce qui concerne : la durée du travail, le taux d’emploi et le taux de participation, l’indemnisation du chômage ; l’équilibre des systèmes de retraite ; les finances publiques (niveau des dépenses et des recettes fiscales, efficacité de l’Etat) ; la productivité du travail, la modernisation des entreprises ; la compétitivité-coût ; l’endettement privé ; la qualité du système éducatif. On voit une supériorité structurelle des Pays-Bas en ce qui concerne les finances publiques, l’efficacité du système éducatif, la compétitivité-coût.