Les pays de la zone euro ont tous aujourd’hui des agendas domestiques
Les partis politiques en Allemagne débattent surtout de questions internes (immigration, situation de l’industrie) ; le gouvernement français est confronté à la revendication d’une hausse du pouvoir d’achat ; le gouvernement italien s’intéresse uniquement aux questions du niveau de vie des italiens et de l’immigration ; le gouvernement espagnol doit réagir à la montée des parties d’extrême droite et à la crise catalane. Si les agendas des pays de la zone euro sont essentiellement domestiques, il n’y aura pas d’avancée concernant les institutions européennes, la coordination des politiques fiscales, la mise en place de mécanismes de solidarité entre les pays : il faut alors s’attendre à la poursuite de la progression de l’hétérogénéité entre les pays de la zone euro et à des difficultés budgétaires récurrentes avec la concurrence fiscale.