Les pays de l’OCDE viennent de subir un choc négatif d’offre : il va falloir le corriger par des politiques de l’offre
La hausse généralisée des prix des matières premières et des consommations intermédiaires des entreprises (semi-conducteurs, transport…) constitue un choc d’offre négatif. On se rappelle l’erreur faite à la fin des années 1970 et au début des années 1980 : réagir à un choc d’offre négatif par une politique de stimulation de la demande (des dépenses publiques), avec comme seul résultat l’inflation. Si la politique économique veut réagir à un choc négatif d’offre, si ce choc persiste, il faut qu’elle le fasse par des politiques de l’offre, par exemple la réduction des impôts qui affectent l’investissement et l’emploi, des aides à l’embauche, à l’investissement …