L’hétérogénéité de la performance des ETI en France ?
Les 5 400 ETI françaises (entreprises de taille intermédiaire) représente nt , dans leur ensemble, 25 % de l’emploi, 30 % du chiffre d ’ affaires, 34 % des exportations, 27 % de la valeur ajoutée, 29 % des immobilisations ( capital) et 30 % des investissements des entreprises françaises. C ’ est donc un ensemble d ’ entreprise s de taille considérable, et qui paraît efficace, puisque ces entreprises exporte nt et investissent beaucoup. De plus, leur croissance est supérieure à celle des autres groupes d ’ entreprises. De 2010 à 2017, la valeur ajoutée des grandes entreprises a stagn é , celle des PME a cr û d e 18 %, celle des ETI de 26 % ; les exportations des grandes entreprises ont cr û sur cette pér iode de 42 %, celle des ETI de 38 %, celle des PME de 20 % seulement. Mais cette analyse est trompeuse. Les ETI sont en effet une catégorie très hétérogène qui regroupe : des ETI indépendantes françaises (2088) ; des ETI multinationale s sous contrôle français (1658) ; des ETI multinationale s sous contrôle étranger (1447). Or , on voit que le dynamisme des ETI vient des ETI multinationale s , et en particulier de celles qui sont filiale s de groupe s étrangers, et pas des ETI indépendant es françaises . Il s ’ agit donc d’ un ensemble très hétérogène d ’ entreprise s .