L’inflation a l’air élevée aux États-Unis, mais en réalité elle est faible ; l’inflation a l’air faible dans la zone euro, mais en réalité elle est élevée
L ’ inflation totale (qui est aux États-Unis de 3,2 % en février 2024), l ’ inflation hors énergie et alimentation (qui est de 3,8 % en février 2024 aux États-Unis) et la hausse des prix des services hors loyers (effectifs et imputés aux propriétaires de leurs logements, qui est de 3,9 % en février 2024, toujours aux États-Unis, contre 2,8 % en septembre 2023) semble nt élevée s et ne recule nt plus. Cependant, quand on enlève les loyers imputés aux propriétaires de leurs logements, on trouve que l ’ inflation hors énergie, hors alimentation et hors loyers imputés n ’ est que de 2,7 %. L ’ inflation aux États-Unis semble donc être élevée, mais en réalité elle est faible, puisque les loyers imputés aux propriétaires de leurs logements ne constituent pas un réel poste de dépense et n ’ on t pas d ’ effet sur le pouvoir d ’ achat. Dans la zone euro, l ’ inflation totale n ’ est que de 2,6 % en février 2024, l ’ inflation hors énergie et aliments non transformés est de 3,3 % (contre 3,6 % en janvier 2024 ), la hausse des prix des services est de 4 %, toujours en février 2024, contre aussi 4 % en janvier 2024 . L ’ inflation totale de la zone euro semble donc basse , mais quand on la corrige du recul des prix de l ’ énergie ( qui baisse nt de 3,7 % en février 2024 ), en réalité , on voit qu ’ elle est toujours assez élevée , comprise entre 3,3 % et 3,9 % selon la définition retenue.