L’Italie n’a pas ajusté son économie à l’entrée dans l’euro
Avant la création de l’euro, l’Italie compensait la dérive de ses coûts salariaux et la perte de compétitivité-coût par des dévaluations continuelles de la lire. Après l’entrée dans l’euro, la dérive des coûts salariaux de l’Italie a continué, à la fois parce qu’il n’y a pas de gains de productivité et parce que la formation des salaires n’inclut pas la nécessité d’éviter la dégradation de la compétitivité. Cette absence d’ajustement des mécanismes économiques de l’Italie à l’entrée dans l’euro explique les pertes de parts de marché, la désindustrialisation de l’ Italie. Il n’y a pas d’autre choix en Italie que d’ajuster l es comportements d’investissements et du marché du travail pour les rendre compatibles avec la participation à la zone euro, la sortie de l’euro étant devenue impossible.