L’été sera chaud

Après un premier semestre marqué par une faible volatilité notamment sur les marchés boursiers et des changes, celle-ci pourrait bien repartir à la hausse au cours du second semestre en raison des incertitudes politiques en France et indirectement en Europe, avec la perspective d’un déficit public plus élevé et de potentiels tensions avec la Commission Européenne. Aux Etats-Unis, il y a aussi des incertitudes politiques quant à l’issue des élections présidentielles américaines de novembre. Le président démocrate Joe Biden est apparu affaibli lors du débat avec Donald Trump, et il est en retard dans les sondages toujours en faveur de D. Trump. Ces incertitudes politiques interviennent à un moment où les marchés boursiers sont fragiles du fait d’une valorisation élevée et d’une Fed relativement prudente dans la conduite de sa politique monétaire. Cet environnement suggère que l’été sera probablement chaud cette année.