Ne plus attendre de mouvements brutaux des taux d’intérêt à long terme
Dans le passé, des annonces non anticipées de modification de la politique monétaire (par exemple la remontée des taux d’intérêt de la Réserve Fédérale en 1994, ou l’annonce par la Réserve Fédérale en 2013 de la sortie du Quantitative Easing, du Tapering) ont conduit à des mouvements brutaux des taux d’intérêt à long terme aux États-Unis et dans les autres pays. Nous pensons qu’on peut exclure aujourd’hui que des mouvements brutaux des taux d’intérêt surviennent ; en effet : les Banques Centrales ne veulent plus surprendre les marchés financiers, elles veulent être transparentes sur leurs décisions futures, préparer les intervenants des marchés financiers à ces décisions ; les Banques Centrales ont les moyens de contrôler les taux d’intérêt à long terme, en achetant ou en vendant des obligations, ce qu’elles ne faisaient pas dans le passé. Il faut donc anticiper une évolution lente et sans discontinuité des taux d’intérêt à long terme.