Normalement, dans le long terme, les prix des actifs ne peuvent pas augmenter plus vite que les prix des biens et services : quelles conséquences possibles ?
Dans les pays de l’OCDE, depuis les années 1990, les prix des actifs (financiers, immobiliers … ) augmentent nettement plus vite que les prix des biens et services, ce qui est dû à la déformation du partage des revenus en faveur des profits, aux politiques monétaires très expansionnistes. Mais, à long terme, les prix des actifs et les prix des biens et services doivent augmenter parallèlement ; si ce n’est pas le cas, l’épargne des « jeunes » ne suffit plus à acheter les actifs aux « vieux » qui les vendent, et il n’y a plus d’acheteurs d’actifs. La question est de savoir comment se fait cette recorrélation entre prix des actifs et prix des biens et services : par le recul des prix des actifs puis leur croissance lente, avec la chute de la demande d’actifs ? P ar la hausse forte de l’inflation (des prix des biens et services), avec la forte progression de la demande de biens et services due aux effets de richesse ?