On comprend que les gouvernements des pays de l’OCDE n’essaient pas d’accélérer la transition énergétique
Les opinions des pays de l’OCDE s’inquiètent de plus en plus des dérèglements climatiques présents et futurs, et de plus en plus poussent les gouvernements à accélérer la vitesse de la transition énergétique (énergies renouvelables, voitures électriques…). Le même mouvement se voit dans la finance avec le développement rapide du rejet de certains financements (charbon…), des notations ESG (Environnemental-Social-Gouvernance). Mais les gouvernements des pays de l’OCDE semblent résister à ces pressions, et on peut comprendre pourquoi. Une transition énergétique rapide : détruirait beaucoup d’emplois dans l’automobile, dans les secteurs utilisant ou produisant les énergies fossiles ; créerait un problème de finances publiques avec l’importance de la taxation des énergies fossiles ; rendrait inutile un capital accumulé très important (dans l’automobile, la production d’électricité) ; créerait une dépendance technologique vis-à -vis de l’Asie, de la Chine en particulier.