Pauvres ménages !
Après la crise de la Covid et avec la guerre en Ukraine, les ménages des pays de l’OCDE subissent à la fois : un recul des salaires réels, avec des salaires nominaux qui augmentent beaucoup moins vite que les prix ; une taxation inflationniste très forte, qui porte à la fois sur les encaisses monétaires et sur la détention d’obligations, puisque les taux d’intérêt nominaux restent très faibles. Le prélèvement global d û à ces crises sur les ménages de l’OCDE (recul des salaires réels, taxe inflationniste) est donc gigantesque , et conduirait à un déficit public massif s’il devait être compensé.