Pessimisme ambiant
Le temps commence à se faire long pour les investisseurs actions, avec un S&P500 qui affiche une baisse de quasiment 20% depuis son pic au 3 janvier. Assez pour que la Fed dévie de sa trajectoire de normalisation (190bp d’ici la fin de l’année selon les marchés OIS) ? Pas du tout si l’on en croit Jerome Powell, qui insiste bien sur les conditions financières des ménages américains dans leur globalité. Avec les effets de l’inflation qui deviennent manifestes sur les résultats des entreprises, les prochaines semaines devraient donc rester compliquées, tant que les actions des banques centrales ne porteront pas clairement leurs fruits en termes de réduction d’inflation. Parmi les maigres lueurs d’espoir, la bonne tenue des titres souverains longs, et donc un potentiel point haut en termes d’anticipations de taux directeurs.