Peut-on traiter les problèmes de responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise en ajoutant des contraintes à la maximisation des profits ?
                                                            On caricature souvent la pensée de M.   Friedman en disant qu’il suggère que l’entreprise se contente de maximiser ses profits pour l’actionnaire. En réalité, M.   Friedman suggère que ce soit une maximisation sous contrainte s , tenant compte des politiques incitatives ou de règles mises en place par l’État ; nous donnerons différents exemples de cette situation. La question intéressante est donc la suivante : quels sont les objectifs sociétaux ou environnementaux qui ne peuvent pas être atteint s  par cette maximisation du profit sous contrainte et qui nécessite nt  une intervention plus directe dans la gouvernance des entreprises  ? On peut penser : à des questions éthiques (corruption, travail des enfants, égalité hommes-femmes , rémunération des dirigeants …) ; à des questions informationnelles (information des salariés, délits d’initiés…)  ; à des questions relationnelles (relation s  avec l es  sous-traitan ts …). Mais beaucoup de questions peuvent être traitées dans le cadre de la maximisation du profit sous différentes contraintes.