Puisqu’il y a des déficits publics, il y a nécessairement un impôt, vrai ou caché
Les pays de l’OCDE, après la crise de la Covid et avec la guerre en Ukraine, vont avoir des déficits publics très importants. Quand il y a déficit public, il y a nécessairement hausse d’un impôt pour assurer la soutenabilité de la dette publique. Il peut s’agir : d’un vrai impôt (hausse des impôts effectifs des ménages ou des entreprises) ; d’un impôt caché : taxe inflationniste des détenteurs de monnaie, taxes sur les porteurs d’obligations avec les taux d’intérêt inférieurs à la croissance. Aujourd’hui , c’est évidemment la stratégie d’impôts cachés qui est retenue. Mais il faut comprendre : que s’il y a déficit public, il y a toujours impôt, même caché ; que les impôts cachés sont des impôts : ils réduisent le taux d’endettement public, mais aussi le revenu dépensable du secteur privé.