Quand l’inflation ne revient pas au plein emploi, tout est différent sur les marchés financiers
On observe aujourd’hui aux Etats-Unis et dans la zone euro, que même lorsque le taux de chômage revient au niveau du taux de chômage structurel, l’inflation ne réapparaît pas. Ceci change fortement la situation des marchés financiers : bien sûr les taux d’intérêt restent bas ; la courbe des taux d’intérêt plate n’annonce absolument pas une récession ; les cours boursiers, les prix de l’immobilier, la valeur des obligations des entreprises doivent continuer à progresser avec l’absence de récession grâce aux taux d’intérêt bas et à leurs conséquences, l’absence de récession et la profitabilité élevée des entreprises favorisée aussi par la faiblesse des hausses de salaires.