Que dire maintenant des actions européennes ?
Avant la crise du coronavirus, le maintien d’une croissance non inflationniste dans la zone euro (avec divers chocs d’offre favorables) et de taux d’intérêt très bas était favorable à une rotation des investisseurs des obligations vers les actions, et laissait attendre une forte performance en 2020 des actions européennes. La crise du coronavirus modifie ce scénario avec : une forte perte de croissance mondiale au 1 er semestre 2020 ; à nouveau, une forte volatilité des cours boursiers ; mais , en sens inverse, des politiques monétaire s et budgétaires plus expansionnistes. Le scénario favorable aux actions est probablement décalé de 6 mois.