Que se passe-t-il si un pays subventionne une activité pour laquelle il n’a pas d’avantage comparatif ?
Nous allons illustrer ce point par l’exemple de la France. La France a décid é de subventionner le développement d’industries pour lesquelles elle ne dispose pas d’avantages comparatifs (batteries et voitures électriques, semi-conducteurs, principes actifs de médicaments). L’absence d’avantages comparatifs de la France pour ces productions se voit au faible développement spontané de ces industries, à l’insuffisance des compétences industrielles, au coût élevé du travail et de l’énergie. Si la politique économique retenue est de subventionner le développement d’industries pour lesquelles le pays ne dispose pas d’avantages comparatifs : le coût de production de ces industries sera plus élevé que dans les autres pays, d’où la nécessité de maintenir les subventions dans le long terme ; il y a le risque d’être confronté à l’insuffisance de salariés disponibles pour travailler dans ces industries, d’où la sous-utilisation des équipements qui ont été construits. Il y a donc deux limites à la politique de subventionnement d’industries pour le s quel les un pays ne dispose pas d’avantages comparatifs : la limite en termes d’argent public disponible, la limite en termes de ressources en emploi.