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Patrick Artus

Que se passera-t-il quand l’aversion pour le risque diminuera si les Banques Centrales veulent maintenir des taux d’intérêt à long terme nuls ou très faibles ?

Lorsqu’une solution (vaccin, traitement efficace) à la crise sanitaire sera disponible, l’aversion pour le risque diminuera   ; mais les B anques C entrales des pays de l ’ OCDE voudront probablement conserver des taux d’ intérêt à long terme très faible s pour soutenir la demande et accélérer le reto ur au plein emploi. D’ailleurs cette stratégie s ’imposera avec le choix par les B anques C entrales du Yield Curve Control (Japon) ou de l’Average Inflation Targeting ( États-Unis, zone euro). Mais, si l’a version pour le risque diminue , il n ’ y a aucune raison que les agents économiques accepte nt de détenir des obligations peu risqué es de rendement nul, et qui sont pourtant plus risqué es que la monnaie. O n doit donc attendre un report massif vers les actifs plus risqué s à rendement plus élevé (obligations risquées — high yield — des entreprises, actions, immobilier) au détriment des obligations sans risque. Ceci implique que la baisse de l’aversion pour le risque impliquera, si les Banques Centrales veulent conserver des taux d’intérêt nuls sur les obligations sans risque, une hausse et non une baisse des achats d’obligations par les Banques Centrales, donc d ’augment e r la taille du Quantitative Easing.
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Natixis
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