Que se passerait-il si les épargnants se détournaient des obligations ?
Aux Etats-Unis et dans la zone euro, les investisseurs (du pays et non-résidents) sont toujours massivement acheteurs d’obligations, malgré les rendements très faibles des obligations. On peut imaginer que la perspective de rendements durablement négatifs des portefeuilles obligataires finisse par pousser les épargnants à se détourner des obligations, et à se reporter en particulier sur les actions cotées et sur l’immobilier. Mais l’offre d’actifs immobiliers es t très rigide, et l’offre d’actions cotées diminue aux Etats-Unis (avec les rachats d’actions) et stagne dans la zone euro : s’il y avait hausse de la demande d’immobilier et d’actions cotées par les investisseurs, il y aurait très forte hausse des prix de l’immobilier et des cours boursiers avec l’absence de hausse de l’offre de ces actifs.