Report
Patrick Artus

Que s’est-il passé en 2013-2014 quand les taux d’intérêt à long terme ont monté de manière non anticipée ?

Aujourd’hui, toutes les décisions (endettement, achats d’actifs) sont prises dans un environnement de taux d’intérêt à long terme très bas et anticipés devoir rester très bas. La question est alors celle des effets d’une remontée non anticipée des taux d’intérêt à long terme (crise des dettes, chute des prix des actifs ?). Pour éclaircir cette question, nous regardons ce qui s’est produit lorsque les annonces de la Réserve Fédérale ont fait remonter de manière non anticipée les taux d’intérêt à long terme en 2013-2014. On a vu alors : des sorties de capitaux depuis les pays émergents déclenchant une dépréciation du change et un recul de la croissance  ; l’absence d’effet sur les défauts des entreprises et des ménages ; l’absence d’effet sur les spreads de crédit ; l’absence d’effet sur les cours boursiers ; le freinage du crédit au secteur privé ; l’absence d’effet sur la croissance aux Etats-Unis et dans la zone euro  ; l’absence d’effet sur la situation des banques Au total, on ne voit que deux effets, en 2013-2014, de la hausse non anticipée des taux d’intérêt à long terme : les sorties de capitaux depuis les pays émergents, le freinage du crédit.
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Natixis
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Patrick Artus

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