Quelle stratégie vis-à -vis des taux d’endettement publics des pays de l’OCDE ? Taxer les épargnants pendant plusieurs décennies
Beaucoup de pays de l’OCDE ont des taux d’endettement publics très élevés (en particulier Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Espagne, Italie, ensemble de la zone euro hors Allemagne, Japon), et c’est le cas de l’ensemble de l’OCDE. Si les taux d’intérêt n’étaient pas aujourd’hui anormalement faibles par rapport au taux de croissance, la solvabilité budgétaire des pays de l’OCDE (dans leur ensemble) ne serait pas assurée. Cette question se pose alors que le fonctionnement contemporain des marchés du travail a fait disparaître l’inflation, et donc que la taxe inflationniste ne peut pas être utilisée pour réduire les taux d’endettement publics. Pour éviter un défaut sur les dettes publiques, la seule stratégie est alors celle utilisée aujourd’hui : les Banques Centrales maintiennent du rablement des taux d’intérêt inférieurs à la croissance, c’est-à -dire la répression financière et la taxation des détenteurs de dette publiques ; cette taxation, progressivement, réduit les taux d’endettement publics. Il faut alors comprendre que pendant plusieurs décennies, dans les pays de l’OCDE, il y aura taxation (non mesurée dans les chiffres officiels de la pression fiscale) des épargnants visant à éviter un défaut sur la dette publique.