Qu’est-ce qui arrête la hausse des prix des actifs si ce n’est plus la politique monétaire ?
Dans le passé, la politique monétaire des pays de l’OCDE était contracyclique : expansionniste dans les récessions et au début des périodes d’expansion, restrictive dans la seconde partie des périodes d’expansion. Le passage à une politique monétaire restrictive après quelques années d’expansion arrêtait la hausse des prix des actifs et provoquait le ur retournement à la baisse (comme en 1990, 2000, 2007-2008). Mais depuis la crise des subprimes, la politique monétaire des pays de l’OCDE n’est plus contracyclique : elle reste expansionniste même dans la seconde partie des périodes d’expansion. Qu’est-ce qui peut alors arrêter la hausse des prix des actifs ? Une crise « exogène », non liée au cycle économique ou financier (crise géopolitique, crise sanitaire) ; la chute de la demande pour un actif lorsque son prix devient trop élevé. Voit-on aujourd’hui qu’il y a déjà recul de la demande pour les actions ou l’immobilier ? La réponse est clairement négative.