Qu’est-ce qui fait qu’une économie est résiliente ?

Les économies des pays de l’OCDE sont soumises à des chocs violents et fréquents, financiers ou sanitaires. Il faut donc se demande r ce qui fait qu’une économie peut résister aux chocs. La résilience de l’économie résulte probablement : de la capacité à mettre en place un déficit public très important, qui évite autant que possible l’effondrement des revenus, les faillites et le chômage, donc de la volonté de la Banque Centrale de monétiser ce déficit, sans faire disparaître la confiance dans la monnaie ; de l’existence d’un système de protection sociale et de solidarité qui protège effectivement ceux qui souffrent le plus des crises (jeunes, titulaires de contrats de travail à court terme, petits indépendants…) ; d’un système bancaire et d’un système financier suffisamment robustes d’une part pour qu’ils puissent continuer à financer l’économie même dans les crises, d’autre part pour qu’ils puissent financer les innovations nécessaires ; d’entreprises capables de résister à des chocs, ayant des fonds propres et des réserves de liquidité importantes, gardant leur accès au financement, et capables de continuer à préparer l’avenir (investissement, recherche…) malgré les crises, et aussi d’éviter la perte de croissance potentielle qui menace de suivre les crises ; de la capacité globale d’adaptation aux changements structurels que les crises amènent : par exemple la modification de la structure sectorielle de l’économie et des emplois, la modification des compétences adaptées aux besoins de l’économie, la modification des comportements des agents économiques (de consommation, de travail…) ; la modification des préférences (souci de l’environnement par exemple).