Report
Patrick Artus

Qui reste-t-il pour financer le déficit extérieur des États-Unis ?

La stratégie de « surchauffe » mise en application aux États-Unis (soutien de la demande malgré le retour au plein emploi) peut avoir des effets favorables (sur la productivité du travail, sur le taux de participation), mais conduit nécessairement à une dégradation de la balance commerciale des États-Unis et à une hausse de leur dette extérieure. Dans le même temps, parce que les réserves de change mondiales n’augmentent plus, en raison de la tension politique avec les États-Unis, plusieurs pays (Russie, Japon, Chine) réduisent leur détention d’actifs en dollars. Qui alors continue à financer le déficit extérieur des États-Unis et est-ce un choix judicieux ? Il s’agit de l’Europe et des pays de l’OPEP ; pour l’Europe, c’est un choix appauvrissant, l’épargne de l’Europe pouvant financer des investissements en Europe.
Provider
Natixis
Natixis

Based across the world’s leading financial centers, Natixis CIB Research offers an integrated view of the markets. The team provides support to inform Natixis clients’ investment and hedging decisions across all asset classes.

 

Analysts
Patrick Artus

Other Reports from Natixis

ResearchPool Subscriptions

Get the most out of your insights

Get in touch