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Patrick Artus

Qui valorise les externalités climatiques ou sociales ?

Beaucoup d’investissements ont une rentabilité qui n’est pas seulement économique et financière, mais aussi liée à la génération d’externalités positives, particulièrement climatiques (réduction des émissions de CO 2 ) ou sociales (formation, amélioration des conditions de travail, création s d’emplois…) ou de sécurité (transports … ) . Le secteur public tient évidemment compte aujourd’hui de ces externalités. Il est donc capable de calculer la rentabilité totale, y compris externalités, de ses investissements. Le secteur privé (c’est-à-dire les épargnants, les investisseurs, les actionnaires et dirigeants des entreprises) peut-il aussi valoriser les externalités et sortir de la mesure purement financière de la rentabilité d’un investissement ? Si la réponse est négative, si le secteur privé conserve en majorité une approche purement financière de la rentabilité, alors le rôle du secteur public dans le financement des investissements va devoir considérablement augmenter. L’apparition du reporting (de la comptabilité) extrafinancière des entreprises va évidemment pousser à la prise en compte des externalités par le secteur privé.
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Natixis
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Patrick Artus

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