Retour à la solvabilité budgétaire des pays de l’OCDE : pourquoi rejette-t-on les impôts « normaux », la taxe inflationniste, et pas la taxation des jeunes par la hausse des prix des actifs ?
Le déficit budgétaire des pays de l ’ OCDE sera beaucoup plus important en 2020 et 2021 que ce qu ’ i l avait été dans les réce ss ion s du passé . On dé ba t donc aujourd ’ hui d es moyens pour obtenir le retour à la solvabilité budgétaire. On voit alors une situation bizarre : la hausse des impôts « normaux » est assez consensuellement rejetée ; la taxe inflationniste e st aussi rejetée , ce qui explique le choix fait pour les mandats des Banques Centrales ; il reste alors la taxe sur les jeunes réalisé e par l a hausse des prix des actifs : les déficits public s sont monétisés, et la création monétaire très forte conduit à la hausse excessive des prix des actifs financiers et immobilier s , ce qui est bien une taxation des jeunes qui doivent acheter des actifs. Pourquoi la soci été rejette-t-elle la taxation « normale » (de s revenus, de la consommation) et la taxat ion inflationniste , et accepte- t - elle la taxation des jeunes par la hausse des prix des actifs ?